27 juin 2012

San Diego approche

Depuis trois jours je suis en train d'explorer l’extrême Sud-Ouest de la Californie en me rapprochant de San Diego petit à petit. Dimanche j'ai été à Ramona (en rouge)+un petit local à Brackett Field et Fullertone (en marrron), Lundi à Oceanside (en violet) et aujourd'hui à Palomar (en vert). Ca fait du bien de faire des vols avec un peu plus de croisière et moins d'étape car c'est moins fatiguant. J'ai donc enfin pu survoler les plages de l’océan Pacifique. A Ramona il n'y a pas grand chose à part un hélico et quelques avions de lutte incendie. J'ai parlé un peu avec un des pompiers qui me disait que pour eux c'était la haute saison. Heureusement quand je suis passé pas d'incendie j'ai donc eu tout le temps de photographier les appareils.

Au nord d'Oceanside il y a une grosse base des marines (base pendleton), on aperçoit de loin l'immense tarmac avec des dizaines d'hélicos. D'ailleurs des hélicos j'en aperçoit aussi en l'air. Il y a aussi une base d’hovercraft sur la plage. En approchant du terrain j’apercevais pas mal de fumée c’était pas très rassurant car on avait vraiment l'impression que quelque chose cramait sur l'aérodrome. J'ai revérifié 3 ou 4 fois que j'étais au bon endroit, en plus c'est un terrain non contrôlé et je n'entendais rien de spécial à la radio. Je continue donc l'approche, l'incendie était juste à coté de la piste mais il y avait de moins en moins de fumée donc pas de problème pour l’atterrissage. Finalement c'était bien un départ de feux dans des hautes herbes à 50m de la piste que les pompiers terminaient d'éteindre. En quittant Oceanside c'est là que j'ai survolé la côte pour la première fois, malheureusement pas longtemps c'était juste après le décollage et je devais reprendre le chemin du retour par les terre et surtout éviter la zone militaire.
A Palomar qui se situe au sud d'Oceanside, également sur la côte il y a énormément de traffic de jets privés. C'est impressionnant, durant l'heure où je suis resté là bas les arrivés et départs d'avions d'affaire se sont enchaînés sans arrêt. Dans ce genre de situation avec des avions très rapides et des très lents comme moi, il arrive qu'on tombe au mauvais moment et on doit attendre pour atterrir ou pour décoller. Aujourd'hui j'ai eu de la chance. J'ai survoler à nouveau la côte un peu plus longtemps avant de reprendre la route vers Chino.
Je me fixe une visite d'un nouveau terrain par jour et s'il n'y a pas 3h de vol je comble par des tours de piste à Chino ou un vol local autour. Les vols se passent super bien et c'est de plus en plus agréable. J'ai maintenant repéré la zone où il y a toujours des turbulences donc je sais au moins que hors mis là le reste est très agréable.

Petite anecdote. Il arrive que les oiseaux autour de Chino me fassent des petites frayeurs. Ils sont vraiment nombreux en raison de tous les élevages autour je pense. Ca va des petits piaf du genre moineaux aux plus gros du genre buses et faucons. Ceux là sont un peu plus impressionnant quand on les voient se rapprocher de plus en plus, en général ils esquivent au dernier moment, c'est pas moi qui pourrai car souvent je suis à l’atterrissage ou au décollage donc vraiment pas le moment de faire une manœuvre brusque. Mon dernier coup de stress c'était avec un groupe canards. J'était en final et concentré sur la piste, parfois je regarde un peu à droite à gauche un hélico, un jet etc. Cette fois ci non, et j'ai vue déboulé au dernier moment sur la gauche un groupe de 4 à 6 canards, je dirai quelques mètres en dessous de moi et comme j'étais en descente j'ai l'impression d'être passé vraiment pas loin, je n'aurai pas reconnu des canards d'ailleurs! C'est pas terminé en fait il y avait un deuxième groupe, ou la fin de premier en fait, qui suivait à même pas une seconde. Du coup deuxième effet kiss cool!! Quand j'ai aperçu les premiers c'était tellement près que la seule chose que j'ai eu le temps de me dire était "ca va peut être taper!". J'étais cramponné à mon manche prêt essayer de récupérer et je m'attendais vraiment à entendre et sentir des impactes. Taper un groupe de canards à 110km/h à mon avis ca fait mal. Finalement, quelques secondes s'écoulent, je n'entend rien, je ne sens rien et je me dis que je suis passé. A peine 5 secondes plus tard je touchais la piste délicatement, presque sans m'en rendre compte, essayant encore de réaliser ce qui venait de se passer. J'avais l'impression d'être un miraculé. Puis les automatismes reviennent, carbu froid, mixture riche, volés rentrés, remise des gazs, 60mph et on est reparti pour un tour de piste.

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